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Nutrition animale : Tecaliman explore l’impact du plan sectoriel

De gauche à droite lors du O'Congrès de Tecaliman, lundi 15 septembre, à Pont-Péan (Ille-et-Vilaine) : Séverine Brunet (nouvelle directrice de Tecaliman), Fabrice Putier (directeur scientifique) et Yann Trit (nouveau président).

Le centre technique Tecaliman a passé en revue, lundi 15 septembre, les actions concrètes mises en place par les usines de nutrition animale dans le cadre du plan sectoriel remis par les professionnels au ministère de l’Agriculture il y a un an et demi.

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Tecaliman, présidé depuis avril dernier par Yann Trit, directeur industriel chez Le Gouessant, tenait comme chaque année son O’Congrès, en amont du salon Space, lundi 15 septembre, à Pont-Péan (Ille-et-Vilaine). Il en est ressorti que le secteur industriel est déjà bien engagé dans le plan sectoriel rédigé à la demande du ministre de l’Agriculture, alors Marc Fesneau, et remis en avril 2024. Un second point d’étape sera organisé le 29 janvier prochain à Paris par les trois syndicats professionnels (Afca-cial, La Coopération agricole Nutrition animale et le Snia).

Nettoyage et désinfection des camions

Transport des aliments et biosécurité, bien-être animal, innovation (dont l’intelligence artificielle), empreinte environnementale et nutrition de précision : tous ces sujets impactent les usines.

Par exemple, le centre technique est en train de finaliser, avec l’aide du laboratoire B & A, un service de validation des procédures de nettoyage et désinfection des bavettes de camions (une des zones à risque) contre les virus et les bactéries. Séverine Brunet, directrice de Tecaliman depuis janvier 2025, l’espère opérationnel dès 2026.

L’IA pour optimiser les process

Quant à l’intelligence artificielle, elle arrive aussi dans les usines, la construction de jumeaux numériques permettant, par exemple, d’explorer l’impact de telle ou telle modification sur le fonctionnement de la granulation, rapporte Stéphane Marie, chargé d’innovation chez OET.

Selon une enquête de LCA Nutrition animale à la base d’un livre blanc dédié publié mi-septembre, 61 % des adhérents interrogés estiment que l’IA aura un impact fort sur la nutrition animale, que ce soit pour l’optimisation des process en usine, l’automatisation des tâches administratives ou l’anticipation des besoins clients.

Trouver l’équilibre entre nutrition de précision et productivité des usines

Quant au sujet de la nutrition de précision, qui doit assurer l’apport des bons nutriments, au bon moment et à la bonne dose pour chaque animal, elle implique une multiplication des gammes dans les usines, ce qui peut impacter leur productivité. Ainsi, Stéphane Hotte, directeur industriel et pôle amont chez Novial, fait savoir que la filiale de Noriap organise au moins deux fois par an une revue des formulations avec les commerciaux. Il s’agit d’éviter que les demandes ne deviennent pas impossibles à produire pour des raisons technologiques (mélanges d’additifs incompatibles, trop faibles doses, etc.) ou économiques (perte de productivité des usines).

Enfin, du côté de l’environnement, Oqualim annonce pour février 2026 les premiers audits concernant la nouvelle certification ST2E (socle technique empreinte environnementale).

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